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Éditorial : Le marché des matières premières.
Le progrès de la Côte d’Ivoire repose sur l’Agriculture,dixit Félix HOUPHOUET-BOIGNY. Laquelle agriculture,elle même,est basée majoritairement sur les filières café et cacao, moteur de l’économie ivoirienne encore pour longtemps.
L’Histoire nous enseigne que les colons ont spécialisé leurs colonies selon les besoins de la métropole. C’est ainsi que sont nés de l’arachide au Sénégal, du coton au Mali et au Burkina.du palmier à huile au Bénin et du café et du cacao en Côte d’Ivoire etc…
Ces spécialisations se reflètent aujourd’hui dans la geoeconomie qui fait des ex-colonies des pays producteurs et des pays du nord (ex-colonisateurs) les consommateurs de ce qu’ils ne produisent pas.
Ce qui a pour conséquence de créer un marché d’interdépendance aux contours pas toujours maîtrisés avec des filières au long cours, caractérisées par de nombreux intermédiaires entre les producteurs et les consommateurs finaux.
Mieux.ce marché des matières premières est compartimenté en marché du physique et marché à terme ou bourse.
www.cacaocafenews.com est venu pour éclairer la lanterne des différents acteurs des marchés des matières premières et surtout les rapprocher les uns des autres.
André KANDO. Directeur de Publication et Président du CLUB CAFÉ-CACAO DE CÔTE D.IVOIRE.